Antilope a 4 ans: 8 nouveaux apprentissages đŸ„ł

par | 13 Juil 2022

Antilope a 4 ans! đŸ„łđŸ„łđŸ„ł

« Vers l’ñge de 4 ans, votre enfant peut sautiller sur un pied puis sur l’autre. Il aime grimper et glisser, et il maĂźtrise assez bien ses mouvements. Il aime faire des constructions et sait se servir de ciseaux, copier certaines lettres, Ă©crire son nom et colorier sans dĂ©passer les contours. »

NaĂźtre et Grandir

J’aime bien cette description des 4 ans, parce que je peux en faire plein de parallùles avec Antilope. Surtout sur le fait qu’aprùs 4 ans, on peut dire que l’on maütrise assez bien nos mouvements.

AprÚs une premiÚre année à vouloir simplement avoir assez de job pour payer le loyer, une deuxiÚme année à chercher notre positionnement, puis une troisiÚme année de transition dans notre croissance, on a fait plein de découvertes cette année.

Ça a Ă©tĂ© une annĂ©e en montagnes russes. 

Non. En fait, ça a Ă©tĂ© une annĂ©e en montagne russe. 

Ok, juste une montagne
 Inversée.

Ok. Ça a Ă©tĂ© une annĂ©e en U.

SOMMAIRE:

Le dur retour à la réalité de la pub.

En 2015, pour générer de bons résultats en pub, il fallait une offre convenable, et une publicité correcte.

En 2018, il fallait une bonne offre, et une bonne pub.

En 2022, mĂȘme une offre excellente et une pub excellente ne suffisent pas.

Ça ne suffit pas, parce que les coĂ»ts ont augmentĂ©. La compĂ©tition aussi. Tellement qu’on en a fait un guide complet.

Et pour plusieurs de nos clients, nos tests et nos optimisations n’ont pas suffi Ă  combattre la difficultĂ© accrue. C’est ainsi qu’on a recommandĂ© Ă  plusieurs de mettre en pause notre collaboration pour se concentrer sur leurs stratĂ©gies de contenu et de marque.

Pour faire simple, nos clients qui s’en sont sortis quasi-indemnes sont les entreprises qui:

  1. ont une identité de marque (visuelle et éditoriale) forte
  2. créent du contenu

Une entreprise sans identitĂ© ne peut pas ĂȘtre rentable en publicitĂ©? Bien sĂ»r que oui, c’est encore possible d’ĂȘtre rentable.

Mais, dans un cas comme ça, engager une agence et investir de gros budgets en pub devient trÚs difficile et risqué.

Comme c’est important pour nous d’offrir nos services uniquement aux entreprises qui peuvent en bĂ©nĂ©ficier le plus, ça nous a demandĂ© de pivoter lĂ©gĂšrement notre clientĂšle cible, en exigeant de nos clients d’avoir une certaine identitĂ© de marque, et un budget minimal plus Ă©levĂ© qu’auparavant.

Dans tous les cas, ça nous permet Ă©galement de nous focusser encore plus sur notre prioritĂ©: nos clients đŸ„°.

Ça fait cheesy comme ça, mais le fait de demander des budgets minimums plus Ă©levĂ©s nous a permis de rĂ©duire le nombre de clients par personne, et ainsi nous assurer d’ĂȘtre proactif au maximum ET rĂ©actif avec chaque entreprise.

On peut traiter chaque client de façon Ă©gale et lui garantir qu’on sera rĂ©ellement prĂ©sent dans sa croissance, parce qu’on a le temps de rĂ©ellement s’occuper de chacun.

Ce qu’on a appris des clients qui sont partis.

Un truc qu’on n’avait pas vu venir, c’est entrer dans une routine monotone avec nos anciens clients. 

On s’est fait dire “les rĂ©sultats sont bons, j’aime travailler avec vous, mais
 c’est moins excitant qu’avant”.

Et ils avaient raison. Quand quelque chose performait, on avait tendance Ă  ralentir notre exploration, et Ă  moins essayer de nouvelles choses. 

Comme en 2021 on a vu de grands changements dans le tracking et dans le fonctionnement des plateformes, notre Ă©nergie est allĂ©e lĂ , dĂ©laissant un peu l’originalitĂ© et l’innovation dans nos stratĂ©gies publicitaires.

Ça a Ă©tĂ© une surprise pour nous de nous rendre compte que plusieurs de nos clients accordaient Ă  cette originalitĂ© une importance pratiquement Ă©gale Ă  la performance. Mais ça a Ă©tĂ© trĂšs formateur.

Aujourd’hui, on met un point d’honneur Ă  constamment ĂȘtre en recherche et dĂ©veloppement de nouvelles idĂ©es pour tous nos clients, quand ça va bien, comme quand ça va mal.

MĂȘme si tous n’accordent pas la mĂȘme valeur Ă  cette sortie de routine, on veut ĂȘtre certain qu’ils voient tous le travail qu’on fait pour les faire avancer dans la bonne direction.

La renaissance de notre identitĂ©: Comment vouloir ĂȘtre professionnels nous a rendu plates.

Ok. Ça, c’est un peu drîle.

En marketing, beaucoup d’agences ont le syndrĂŽme du cordonnier mal chaussĂ©: peu d’agences de marketing ont une bonne stratĂ©gie marketing pour eux-mĂȘmes.

(Beaucoup se fient au démarchage, ou au bouche à oreille. Ce qui est totalement correct, bien sûr.)

Mais donc, je prenais un malin plaisir Ă  trouver qu’avec notre stratĂ©gie de contenu, nous Ă©tions un peu au-dessus de la moyenne des agences au niveau de notre propre marketing.

Évidemment, j’ai ravalĂ© ma bĂ©bĂ©-arrogance quand j’ai rĂ©alisĂ© qu’au fil du temps, en voulant crĂ©er une tonne de contenu pour montrer qu’on savait ce qu’on faisait et qu’on Ă©tait crĂ©dible, on avait complĂštement oubliĂ© notre propre identitĂ© de marque…

Pendant qu’on criait sur tous les toits que l’identitĂ© de marque Ă©tait la chose la plus importante pour les entreprises
 On s’est retrouvĂ© dans les souliers de ce fameux cordonnier mal chaussĂ©. đŸ€Ź

J’exagĂšre, bien sĂ»r, mais ça a Ă©tĂ© assez frappant de rĂ©aliser Ă  quel point on avait, sans s’en rendre compte, mis de cĂŽtĂ© notre touche humoristique et dĂ©calĂ©e.

C’est en train de revenir, ne vous inquiĂ©tez pas! Tant au travers de notre nouveau contenu, comme nos TikToks, articles et vidĂ©os, que sur les pages de notre site Web.Des fois, c’est pas grand chose, mais ça fait toute la diffĂ©rence dans la perception des lecteurs. Comme cette petite ligne dans notre section Ă©quipe, par exemple.

L’annĂ©e du contenu. Encore.

Parlant de contenu, beeeeen
. On a continué!

L’an dernier, je disais que la crĂ©ation de contenu – surtout la rĂ©daction d’articles de blogue – commençait Ă  peine Ă  porter fruit, et Ă  nous amener des rĂ©sultats.

Aujourd’hui, on est prĂ©sent sur notre blogue, mais aussi sur YouTube. Et aussi sur TikTok et en Reels Instagram! Et on a aussi lancĂ© un podcast!

Est-ce que le contenu nous amÚne plus de leads de façon directe?

Oui et non. Comme on est assez limitĂ© dans le nombre d’entreprises avec lesquelles on peut travailler (de par nos critĂšres et du fait que l’on est une petite Ă©quipe), on ne visait pas vraiment Ă  voir notre nombre de leads exploser.

Par contre, les entreprises qui viennent nous voir ont en majorité déjà consommé un peu de notre contenu:

  • Deux clients sont arrivĂ©s aprĂšs avoir achetĂ© notre formation sur la publicitĂ© Facebook.
  • La majoritĂ© des leads m’ont mentionnĂ© avoir vu certaines de nos vidĂ©os de critiques de pub, ou lu nos articles.

Et comme on est trĂšs clair au travers de ce contenu concernant le type d’entreprise qui peut le plus bĂ©nĂ©ficier de nos services, et de quel genre de budget ça demande, les entreprises qui viennent Ă  nous se qualifient pratiquement toujours pour nos services, et n’ont aucun problĂšme avec le budget/investissement demandĂ©.

Pour le cĂŽtĂ© “volume”, on y travaille, et notamment du point de vue du SEO.

On a d’ailleurs engagĂ© l’équipe de Patricia Filiatrault de PF Communication pour nous aider avec notre SEO et nous assurer que notre site Ă©tait assez optimisĂ© pour sortir avant tout le monde.

Finalement, on a bouclé récemment la premiÚre saison de notre podcast Antipode

On trouvait que du contenu “improvisĂ© et dĂ©contractĂ©â€ manquait Ă  notre montagne de production, et c’est de lĂ  que le podcast est nĂ©. 

Un format trÚs chill, sans script, sans notes, avec deux invité.e.s.

Ce fut une expĂ©rience incroyable, qui nous a sorti des pĂ©pites de contenu et d’inspiration.

La seule erreur que j’ai faite, c’est de garder le thĂšme un peu trop improvisĂ©: on a parlĂ© d’une tonne de sujets passionnants, mais pour la saison 2, je vais tenter d’enligner un peu plus nos Ă©pisodes sur du contenu liĂ© au marketing, au positionnement et Ă  la publicitĂ©.

Bonus: On est passé dans le journal.

À l’automne, on a travaillĂ© avec Kim Auclair et on s’est retrouvĂ© dans plusieurs mĂ©dias du QuĂ©bec, comme Les Affaires, La Presse et le JdM, pour parler de notre culture de travail, notamment nos journĂ©es de congĂ© maladie illimitĂ©es.

C’était trĂšs cool d’avoir une plateforme pour partager nos pratiques Internet – cool pour l’entreprise et pour mon Ă©go, bien entendu.

Ce que le premier départ volontaire nous a appris.

Pendant trois ans et demi, j’ai pu avoir cette fiertĂ© que personne n’avait jamais quittĂ© volontairement l’entreprise. C’est maintenant terminĂ©.

Un gestionnaire de compte nous a quittĂ©s. (Évidemment, il n’est pas mort, il est juste parti ailleurs et on est toujours en bons termes).

C’était la partie basse de la montagne russe en U. Et on avait deux choix:

01. On réengageait immédiatement un nouveau gestionnaire de compte pour le remplacer.

02. On en profitait pour pivoter légÚrement.

Et aujourd’hui, il y a toujours seulement un gestionnaire de compte, qui s’occupe de nos clients (donc, tu l’auras compris, on a choisi l’option 2).

La rĂ©alitĂ©, c’est qu’en engageant un deuxiĂšme gestionnaire, je croyais pouvoir remplir son horaire et ses responsabilitĂ©s assez rapidement, mais ce n’est pas arrivĂ©.

On s’était retrouvĂ© avec deux gestionnaires, avec du travail pour un. Et ce n’est pas motivant pour personne d’attendre le mois d’aprĂšs en espĂ©rant avoir assez de demandes pour remplir la charge de travail.

Ainsi, en consolidant, on a mis encore plus d’efforts qu’auparavant sur notre marketing et notre dĂ©veloppement d’affaires pour s’assurer de gĂ©nĂ©rer assez de demandes avant de rĂ©engager un nouveau gestionnaire de compte.

Quitte Ă  grossir moins vite, on va le faire avec des bases beaucoup plus solides.

Mon avis sur le télétravail et le retour au bureau.

C’est difficile de se baser sur les donnĂ©es ou sur son expĂ©rience personnelle pour statuer si une entreprise est mieux de rester en tĂ©lĂ©travail, de forcer le retour au bureau, ou d’avoir une forme hybride.

C’est difficile, parce que c’est nouveau. On peut faire des hypothĂšses, mais il y a tellement de facteurs Ă  prendre en considĂ©ration que la dĂ©cision ne sera jamais assez Ă©clairĂ©e.

En fait, c’est pas exactement vrai. On voit bien les avantages du tĂ©lĂ©travail sur la productivitĂ©, l’autonomie, et l’économie de temps/argent sur le transport.

Ce qu’on ne peut pas prĂ©dire, c’est l’impact sur la culture d’entreprise. Parce qu’une entreprise oĂč l’on voit ses collĂšgues chaque jour, et une entreprise oĂč les seuls contacts qu’on a avec son Ă©quipe se font via Slack, c’est pas la mĂȘme chose pantoute.

Et comme chez Antilope la proximitĂ© dans l’équipe (notre cĂŽtĂ© tissĂ© serrĂ©) est vraiment important pour favoriser la confiance qu’on s’accorde entre nous, on a dĂ©cidĂ© de ne pas rester complĂštement en tĂ©lĂ©travail.

Depuis quelques mois, on essaie de se rĂ©unir au bureau tous les lundis, et le reste de la semaine est libre. 

Par contre, ce n’est pas une prĂ©sence forcĂ©e. Si quelqu’un prĂ©fĂšre rester chez soi pour une quelconque raison, il n’y a aucun problĂšme.

J’ai vu plusieurs entrepreneurs avec un modĂšle complĂštement libre sentir qu’ils formaient deux cultures diffĂ©rentes au sein de leur entreprise: ceux qui sont en tĂ©lĂ©travail et ceux qui sont au bureau.

Bref. Mon avis peut encore changer 1000 fois au fil de notre évolution, mais pour le moment, notre modÚle hybride semble se tenir correctement pour tirer profit du travail au bureau comme du travail chez soi.

Notre plan machiavélique pour continuer notre croissance.

(Il est pas vraiment machiavélique.)

Aujourd’hui, on est pas mal plein en termes de clients, et nous allons prochainement ouvrir un nouveau poste de gestionnaire de compte.

La suite est donc assez tracĂ©e: on va continuer Ă  crĂ©er du contenu et Ă  le promouvoir pour continuer d’aller chercher des entreprises cool qui veulent travailler avec nous.

Cela dit, durant cette cinquiĂšme annĂ©e, j’aimerais bien entreprendre de plus gros projets. 

Et plus de contenu collaboratif.

Je vois les Ă©vĂ©nements comme le Festival Web de CrĂ©ation de Contenu de mon amie, Alexandra Martel, et les diffĂ©rents sommets qui s’organisent, et j’aurais le goĂ»t d’organiser quelque chose (mĂȘme si je me demande comment Ă©viter de crĂ©er un autre sommet qui ressemble Ă  tous les autres).

Aussi, on est dĂ©jĂ  en train de planifier la deuxiĂšme saison d’Antipode, et de prĂ©parer quelques surprises pour la fin d’annĂ©e.

Conclusion.

HonnĂȘtement, quand j’ai lancĂ© Antilope, je pensais qu’on grandirait plus vite. 

Finalement, c’est plus long que prĂ©vu, et il y a plus de dĂ©fis que prĂ©vu. Mais, quand je regarde en arriĂšre, et quand je vois notre travail quotidien, j’en suis trĂšs fier.

Ok, c’est tout. Bonne fĂȘte!

Mentions honorables de l’annĂ©e:

  • Merci Ă  notre bureau, qui est plus grand qu’avant. (On a un divan maintenant!)
  • Merci Ă  tous nos clients, et mĂȘme Ă  ceux avec qui on ne travaille plus aujourd’hui, qui nous ont aidĂ©s Ă  grandir et Ă  nous amĂ©liorer.
  • Merci pour l’extension du CUEC.
  • Merci Ă  toute l’équipe d’Antilope, bien sĂ»r ❀.

Découvre nos secrets les mieux gardés

On va se le dire: des conseils de base sur la pub, il en pleut. Alors, sors ton parapluie et accĂšde Ă  la crĂšme de la crĂšme de notre savoir. ☂

On met Ă  nu les stratĂ©gies qui permettent Ă  nos clients d’ĂȘtre rentables dĂšs les premiers jours, et on te partage des concepts qui peuvent littĂ©ralement changer les rĂ©sultats de tes publicitĂ©s. 

Écrit par <a href="https://agenceantilope.com/author/charles/" target="_self">Charles Davignon</a>

Écrit par Charles Davignon

Allo! J'ai fondĂ© Antilope en 2018, et j’adore la pub autant que j’aime l’innovation dans la culture de travail. Mon objectif inavouĂ©, c’est qu’Antilope soit une tĂȘte d’affiche nationale dans l’expĂ©rience, la confiance et la transparence qu’on amĂšne Ă  toute l’équipe. À part ça, je suis amateur de dĂ©caf. Retrouve-moi sur LinkedIn.