Antilope a 4 ans! đ„łđ„łđ„ł
« Vers lâĂąge de 4 ans, votre enfant peut sautiller sur un pied puis sur lâautre. Il aime grimper et glisser, et il maĂźtrise assez bien ses mouvements. Il aime faire des constructions et sait se servir de ciseaux, copier certaines lettres, Ă©crire son nom et colorier sans dĂ©passer les contours. »
Jâaime bien cette description des 4 ans, parce que je peux en faire plein de parallĂšles avec Antilope. Surtout sur le fait quâaprĂšs 4 ans, on peut dire que lâon maĂźtrise assez bien nos mouvements.
AprÚs une premiÚre année à vouloir simplement avoir assez de job pour payer le loyer, une deuxiÚme année à chercher notre positionnement, puis une troisiÚme année de transition dans notre croissance, on a fait plein de découvertes cette année.
Ăa a Ă©tĂ© une annĂ©e en montagnes russes.
Non. En fait, ça a été une année en montagne russe.
Ok, juste une montagne⊠Inversée.
Ok. Ăa a Ă©tĂ© une annĂ©e en U.
SOMMAIRE:
- Le dur retour à la réalité de la pub.
- Ce quâon a appris des clients qui sont partis.
- La renaissance de notre identitĂ©: Comment vouloir ĂȘtre professionnels nous a rendus plates.
- LâannĂ©e du contenu. Encore.
- Ce que le premier départ volontaire nous a appris.
- Mon avis sur le télétravail et le retour au bureau.
- Notre plan machiavélique pour continuer notre croissance.
- Conclusion.
Le dur retour à la réalité de la pub.
En 2015, pour générer de bons résultats en pub, il fallait une offre convenable, et une publicité correcte.
En 2018, il fallait une bonne offre, et une bonne pub.
En 2022, mĂȘme une offre excellente et une pub excellente ne suffisent pas.
Ăa ne suffit pas, parce que les coĂ»ts ont augmentĂ©. La compĂ©tition aussi. Tellement quâon en a fait un guide complet.
Et pour plusieurs de nos clients, nos tests et nos optimisations nâont pas suffi Ă combattre la difficultĂ© accrue. Câest ainsi quâon a recommandĂ© Ă plusieurs de mettre en pause notre collaboration pour se concentrer sur leurs stratĂ©gies de contenu et de marque.
Pour faire simple, nos clients qui sâen sont sortis quasi-indemnes sont les entreprises qui:
- ont une identité de marque (visuelle et éditoriale) forte
- créent du contenu
Une entreprise sans identitĂ© ne peut pas ĂȘtre rentable en publicitĂ©? Bien sĂ»r que oui, câest encore possible dâĂȘtre rentable.
Mais, dans un cas comme ça, engager une agence et investir de gros budgets en pub devient trÚs difficile et risqué.
Comme câest important pour nous dâoffrir nos services uniquement aux entreprises qui peuvent en bĂ©nĂ©ficier le plus, ça nous a demandĂ© de pivoter lĂ©gĂšrement notre clientĂšle cible, en exigeant de nos clients dâavoir une certaine identitĂ© de marque, et un budget minimal plus Ă©levĂ© qu’auparavant.
Dans tous les cas, ça nous permet Ă©galement de nous focusser encore plus sur notre prioritĂ©: nos clients đ„°.
Ăa fait cheesy comme ça, mais le fait de demander des budgets minimums plus Ă©levĂ©s nous a permis de rĂ©duire le nombre de clients par personne, et ainsi nous assurer d’ĂȘtre proactif au maximum ET rĂ©actif avec chaque entreprise.
On peut traiter chaque client de façon Ă©gale et lui garantir quâon sera rĂ©ellement prĂ©sent dans sa croissance, parce quâon a le temps de rĂ©ellement sâoccuper de chacun.
Ce quâon a appris des clients qui sont partis.
Un truc quâon nâavait pas vu venir, câest entrer dans une routine monotone avec nos anciens clients.
On sâest fait dire âles rĂ©sultats sont bons, jâaime travailler avec vous, mais⊠câest moins excitant quâavantâ.
Et ils avaient raison. Quand quelque chose performait, on avait tendance Ă ralentir notre exploration, et Ă moins essayer de nouvelles choses.
Comme en 2021 on a vu de grands changements dans le tracking et dans le fonctionnement des plateformes, notre Ă©nergie est allĂ©e lĂ , dĂ©laissant un peu lâoriginalitĂ© et lâinnovation dans nos stratĂ©gies publicitaires.
Ăa a Ă©tĂ© une surprise pour nous de nous rendre compte que plusieurs de nos clients accordaient Ă cette originalitĂ© une importance pratiquement Ă©gale Ă la performance. Mais ça a Ă©tĂ© trĂšs formateur.
Aujourdâhui, on met un point dâhonneur Ă constamment ĂȘtre en recherche et dĂ©veloppement de nouvelles idĂ©es pour tous nos clients, quand ça va bien, comme quand ça va mal.
MĂȘme si tous nâaccordent pas la mĂȘme valeur Ă cette sortie de routine, on veut ĂȘtre certain quâils voient tous le travail quâon fait pour les faire avancer dans la bonne direction.
La renaissance de notre identitĂ©: Comment vouloir ĂȘtre professionnels nous a rendu plates.
Ok. Ăa, câest un peu drĂŽle.
En marketing, beaucoup dâagences ont le syndrĂŽme du cordonnier mal chaussĂ©: peu dâagences de marketing ont une bonne stratĂ©gie marketing pour eux-mĂȘmes.
(Beaucoup se fient au démarchage, ou au bouche à oreille. Ce qui est totalement correct, bien sûr.)
Mais donc, je prenais un malin plaisir Ă trouver quâavec notre stratĂ©gie de contenu, nous Ă©tions un peu au-dessus de la moyenne des agences au niveau de notre propre marketing.
Ăvidemment, jâai ravalĂ© ma bĂ©bĂ©-arrogance quand jâai rĂ©alisĂ© quâau fil du temps, en voulant crĂ©er une tonne de contenu pour montrer quâon savait ce quâon faisait et quâon Ă©tait crĂ©dible, on avait complĂštement oubliĂ© notre propre identitĂ© de marque…
Pendant quâon criait sur tous les toits que lâidentitĂ© de marque Ă©tait la chose la plus importante pour les entreprises⊠On sâest retrouvĂ© dans les souliers de ce fameux cordonnier mal chaussĂ©. đ€Ź
JâexagĂšre, bien sĂ»r, mais ça a Ă©tĂ© assez frappant de rĂ©aliser Ă quel point on avait, sans sâen rendre compte, mis de cĂŽtĂ© notre touche humoristique et dĂ©calĂ©e.
Câest en train de revenir, ne vous inquiĂ©tez pas! Tant au travers de notre nouveau contenu, comme nos TikToks, articles et vidĂ©os, que sur les pages de notre site Web.Des fois, câest pas grand chose, mais ça fait toute la diffĂ©rence dans la perception des lecteurs. Comme cette petite ligne dans notre section Ă©quipe, par exemple.
LâannĂ©e du contenu. Encore.
Parlant de contenu, beeeeenâŠ. On a continuĂ©!
Lâan dernier, je disais que la crĂ©ation de contenu – surtout la rĂ©daction dâarticles de blogue – commençait Ă peine Ă porter fruit, et Ă nous amener des rĂ©sultats.
Aujourdâhui, on est prĂ©sent sur notre blogue, mais aussi sur YouTube. Et aussi sur TikTok et en Reels Instagram! Et on a aussi lancĂ© un podcast!
Est-ce que le contenu nous amÚne plus de leads de façon directe?
Oui et non. Comme on est assez limitĂ© dans le nombre dâentreprises avec lesquelles on peut travailler (de par nos critĂšres et du fait que lâon est une petite Ă©quipe), on ne visait pas vraiment Ă voir notre nombre de leads exploser.
Par contre, les entreprises qui viennent nous voir ont en majorité déjà consommé un peu de notre contenu:
- Deux clients sont arrivés aprÚs avoir acheté notre formation sur la publicité Facebook.
- La majoritĂ© des leads mâont mentionnĂ© avoir vu certaines de nos vidĂ©os de critiques de pub, ou lu nos articles.
Et comme on est trĂšs clair au travers de ce contenu concernant le type dâentreprise qui peut le plus bĂ©nĂ©ficier de nos services, et de quel genre de budget ça demande, les entreprises qui viennent Ă nous se qualifient pratiquement toujours pour nos services, et nâont aucun problĂšme avec le budget/investissement demandĂ©.
Pour le cĂŽtĂ© âvolumeâ, on y travaille, et notamment du point de vue du SEO.
On a d’ailleurs engagĂ© lâĂ©quipe de Patricia Filiatrault de PF Communication pour nous aider avec notre SEO et nous assurer que notre site Ă©tait assez optimisĂ© pour sortir avant tout le monde.
Finalement, on a bouclé récemment la premiÚre saison de notre podcast Antipode.
On trouvait que du contenu âimprovisĂ© et dĂ©contractĂ©â manquait Ă notre montagne de production, et câest de lĂ que le podcast est nĂ©.
Un format trÚs chill, sans script, sans notes, avec deux invité.e.s.
Ce fut une expĂ©rience incroyable, qui nous a sorti des pĂ©pites de contenu et dâinspiration.
La seule erreur que jâai faite, câest de garder le thĂšme un peu trop improvisĂ©: on a parlĂ© dâune tonne de sujets passionnants, mais pour la saison 2, je vais tenter dâenligner un peu plus nos Ă©pisodes sur du contenu liĂ© au marketing, au positionnement et Ă la publicitĂ©.
Bonus: On est passé dans le journal.
Ă lâautomne, on a travaillĂ© avec Kim Auclair et on sâest retrouvĂ© dans plusieurs mĂ©dias du QuĂ©bec, comme Les Affaires, La Presse et le JdM, pour parler de notre culture de travail, notamment nos journĂ©es de congĂ© maladie illimitĂ©es.
CâĂ©tait trĂšs cool dâavoir une plateforme pour partager nos pratiques Internet – cool pour lâentreprise et pour mon Ă©go, bien entendu.
Ce que le premier départ volontaire nous a appris.
Pendant trois ans et demi, jâai pu avoir cette fiertĂ© que personne nâavait jamais quittĂ© volontairement lâentreprise. Câest maintenant terminĂ©.
Un gestionnaire de compte nous a quittĂ©s. (Ăvidemment, il n’est pas mort, il est juste parti ailleurs et on est toujours en bons termes).
CâĂ©tait la partie basse de la montagne russe en U. Et on avait deux choix:
01. On réengageait immédiatement un nouveau gestionnaire de compte pour le remplacer.
02. On en profitait pour pivoter légÚrement.
Et aujourdâhui, il y a toujours seulement un gestionnaire de compte, qui sâoccupe de nos clients (donc, tu lâauras compris, on a choisi lâoption 2).
La rĂ©alitĂ©, câest quâen engageant un deuxiĂšme gestionnaire, je croyais pouvoir remplir son horaire et ses responsabilitĂ©s assez rapidement, mais ce nâest pas arrivĂ©.
On sâĂ©tait retrouvĂ© avec deux gestionnaires, avec du travail pour un. Et ce nâest pas motivant pour personne dâattendre le mois d’aprĂšs en espĂ©rant avoir assez de demandes pour remplir la charge de travail.
Ainsi, en consolidant, on a mis encore plus dâefforts quâauparavant sur notre marketing et notre dĂ©veloppement dâaffaires pour sâassurer de gĂ©nĂ©rer assez de demandes avant de rĂ©engager un nouveau gestionnaire de compte.
Quitte Ă grossir moins vite, on va le faire avec des bases beaucoup plus solides.
Mon avis sur le télétravail et le retour au bureau.
Câest difficile de se baser sur les donnĂ©es ou sur son expĂ©rience personnelle pour statuer si une entreprise est mieux de rester en tĂ©lĂ©travail, de forcer le retour au bureau, ou dâavoir une forme hybride.
Câest difficile, parce que câest nouveau. On peut faire des hypothĂšses, mais il y a tellement de facteurs Ă prendre en considĂ©ration que la dĂ©cision ne sera jamais assez Ă©clairĂ©e.
En fait, câest pas exactement vrai. On voit bien les avantages du tĂ©lĂ©travail sur la productivitĂ©, lâautonomie, et lâĂ©conomie de temps/argent sur le transport.
Ce quâon ne peut pas prĂ©dire, câest lâimpact sur la culture dâentreprise. Parce quâune entreprise oĂč lâon voit ses collĂšgues chaque jour, et une entreprise oĂč les seuls contacts qu’on a avec son Ă©quipe se font via Slack, câest pas la mĂȘme chose pantoute.
Et comme chez Antilope la proximitĂ© dans lâĂ©quipe (notre cĂŽtĂ© tissĂ© serrĂ©) est vraiment important pour favoriser la confiance quâon sâaccorde entre nous, on a dĂ©cidĂ© de ne pas rester complĂštement en tĂ©lĂ©travail.
Depuis quelques mois, on essaie de se réunir au bureau tous les lundis, et le reste de la semaine est libre.
Par contre, ce nâest pas une prĂ©sence forcĂ©e. Si quelquâun prĂ©fĂšre rester chez soi pour une quelconque raison, il n’y a aucun problĂšme.
Jâai vu plusieurs entrepreneurs avec un modĂšle complĂštement libre sentir qu’ils formaient deux cultures diffĂ©rentes au sein de leur entreprise: ceux qui sont en tĂ©lĂ©travail et ceux qui sont au bureau.
Bref. Mon avis peut encore changer 1000 fois au fil de notre évolution, mais pour le moment, notre modÚle hybride semble se tenir correctement pour tirer profit du travail au bureau comme du travail chez soi.
Notre plan machiavélique pour continuer notre croissance.
(Il est pas vraiment machiavélique.)
Aujourdâhui, on est pas mal plein en termes de clients, et nous allons prochainement ouvrir un nouveau poste de gestionnaire de compte.
La suite est donc assez tracĂ©e: on va continuer Ă crĂ©er du contenu et Ă le promouvoir pour continuer dâaller chercher des entreprises cool qui veulent travailler avec nous.
Cela dit, durant cette cinquiĂšme annĂ©e, jâaimerais bien entreprendre de plus gros projets.
Et plus de contenu collaboratif.
Je vois les Ă©vĂ©nements comme le Festival Web de CrĂ©ation de Contenu de mon amie, Alexandra Martel, et les diffĂ©rents sommets qui sâorganisent, et jâaurais le goĂ»t dâorganiser quelque chose (mĂȘme si je me demande comment Ă©viter de crĂ©er un autre sommet qui ressemble Ă tous les autres).
Aussi, on est dĂ©jĂ en train de planifier la deuxiĂšme saison dâAntipode, et de prĂ©parer quelques surprises pour la fin dâannĂ©e.
Conclusion.
HonnĂȘtement, quand jâai lancĂ© Antilope, je pensais quâon grandirait plus vite.
Finalement, câest plus long que prĂ©vu, et il y a plus de dĂ©fis que prĂ©vu. Mais, quand je regarde en arriĂšre, et quand je vois notre travail quotidien, j’en suis trĂšs fier.
Ok, câest tout. Bonne fĂȘte!
Mentions honorables de lâannĂ©e:
- Merci Ă notre bureau, qui est plus grand quâavant. (On a un divan maintenant!)
- Merci Ă tous nos clients, et mĂȘme Ă ceux avec qui on ne travaille plus aujourdâhui, qui nous ont aidĂ©s Ă grandir et Ă nous amĂ©liorer.
- Merci pour lâextension du CUEC.
- Merci Ă toute lâĂ©quipe dâAntilope, bien sĂ»r â€ïž.
Découvre nos secrets les mieux gardés
On va se le dire: des conseils de base sur la pub, il en pleut. Alors, sors ton parapluie et accĂšde Ă la crĂšme de la crĂšme de notre savoir. âïž
On met Ă nu les stratĂ©gies qui permettent Ă nos clients dâĂȘtre rentables dĂšs les premiers jours, et on te partage des concepts qui peuvent littĂ©ralement changer les rĂ©sultats de tes publicitĂ©s.Â